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Ma part de gaulois / récit

Magyd Cherfi

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Charlemagne Toulon)
    10 septembre 2016

    ma part de gaulois

    Vous connaissez certainement la voix du chanteur du groupe Zebda, il est temps pour vous de vous confronter à son écriture. Un récit percutant sur sa vie de lycéen dans les quartiers Nord de Toulouse. Saisissant et extrêmement formateur, « la part de Gaulois » est le reflet d’une France étouffée, appauvrie, et fatalement violente. Bouleversant !


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    1 septembre 2016

    Un regard rafraîchissant sur la France et ses banlieues

    Dans un récit autobiographique, le parolier et chanteur de Zebda raconte avec beaucoup d'humour, l'année 1981, celle de son bac et de l'élection de François Mitterrand. Petit beur des quartiers nord de Toulouse, il décrit sa banlieue sans concession. Ce texte permet une réflexion sur l'intégration, l'école de la République, la France et ses banlieues... Un regard rafraîchissant.


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    27 août 2016

    Ce livre est une bouffée d'air frais dans le contexte actuel ! En nous racontant son enfance avec un humour ravageur et un ton enlevé M. Cherfi (Zebda) glisse adroitement des messages et des réflexions sur l'intégration, la vie dans les communautés, le rôle de l'école...
    Une belle leçon de vie !


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    24 août 2016

    Coup de coeur littérature française

    Avant de devenir un chanteur de groupe à la mode, Magyd Cherfi était surtout connu dans sa "cité" pour être une "tapette" : comprendre "intellectuel". Pourtant, de petites batailles (le soutien scolaire, le théâtre...) en grandes victoires (le bac !), il va prouver que même les enfants maudits des banlieues peuvent briller !


  • Conseillé par
    4 février 2017

    En 1981, les sondages donnent Mitterrand vainqueur de l'élection présidentielle et dans les quartiers Nord de Toulouse, on tremble. Pour les émigrés algériens, il est avant tout l'homme qui a crée les conditions légales de la torture en Algérie, il déteste les arabes, il va sans doute les renvoyer au pays. Mais pour Magyd, 1981, c'est surtout l'année du bac. Après des années à subir les quolibets des gamins de la cité, le nez dans les livres, la consécration est au bout du chemin. Une grande première dans ce quartier où l'échec scolaire est la norme, le CAP la seule voie proposée. C'est sûr, Magyd sera docteur ou ingénieur !

    Dans un roman largement autobiographique, Magyd Cherfi, le parolier et chanteur du groupe Zebda raconte ses années de jeunesse dans une cité des quartiers Nord de Toulouse, l'histoire à la fois personnelle et universelle d'un jeune beur coincé entre deux cultures, deux modes de pensée, deux mondes. Tiraillé entre ses origines kabyles et sa ''part de gaulois'', Magyd grandit dans le double giron de l'école de la République qui prône l'intégration et l'égalité des chances et celui de sa mère qui a mis tous ses espoirs sur la tête de son rejeton le plus doué. Mais dans la cité, aucune protection, si on aime les études, les livres, la langue française, on est un traître, un pédé, à la botte des français : pas de partie de foot avec les copains mais des insultes et des tabassages en règles. Mais Magyd fait front. Il crée une association de soutien scolaire, anime un club de théâtre, milite pour l'égalité des sexes. La cité telle qu'il la décrit est un mélange entre les les amitiés solides, les liens crées par un parcours commun, une certaine joie de vivre méditerranéenne, des fêtes partagées et le mal de vivre de la deuxième génération qui n'a pas su ou pu trouver sa place dans une société française aveugle à la misère des banlieues, le repli sur soi, le communautarisme, la drogue, la violence. Magyd Cherfi se qualifie de schizophrène, résumant là les difficultés de ceux qui comme lui sont nés en France, sont français et que l'on renvoie sans cesse à leur condition d'''arabes''. On sent chez lui ce tiraillement entre ses deux cultures mais aussi le désir de pouvoir les concilier en étant tout simplement lui-même, ou un arabe ou un gaulois ou un beur ou un maghrébin ou un fils d'immigrés ou un français issus de l'immigration ou tout cela à la fois.
    Chronique douce-amère qui n'occulte pas le côté sombre des cités avec la violence, surtout celle faite aux femmes, la délinquance, le rejet de la France, Ma part de gaulois et aussi un hymne à la jeunesse, à l'espoir, à l'accomplissement de soi, à l'amour maternel, à l'amitié, à l'intégration sans le renoncement à ses racines, à la France multiculturelle.