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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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22 août 2017

cancer

Parfaitement, le narrateur écrit pour Marie un roman qui sera son mausolée. Atteinte d’un cancer, comme sa femme, le narrateur tombe amoureux de Marie, en rémission elle aussi. L’occasion pour l’auteur de nous parler du cancer, comment il peut transformer, en bien, la vie et du malade et de son conjoint.
Mais Marie a une rechute qui lui sera fatale, et le narrateur décide de vivre ses derniers instants auprès d’elle.
Si j’avais beaucoup aimé L’amour et les forêts, le précédent roman de l’auteur, je dois avouer que j’ai beaucoup moins accroché à la poésie de ses phrases dans ce dernier livre.
Le procédé d’écriture consistant à répété ad nauseam les mêmes mots (la Scala de Milan jusqu’à l’écoeurement, entre autre) m’a rapidement lassé.
J’ai toutefois aimé le passage sur son intervention à la Villa Gillet qui m’a fait sourire. Pour le reste, le sujet principal du roman est plutôt triste, même si le thème de la mort est forcément sublimé par l’auteur.


L’image que je retiendrai :

Celle de l’accoutrement de l’auteur anglo-saxon citant Joyce dès le début de son intervention sans répondre à la question posée.

http://alexmotamots.fr/la-chambres-des-epoux-eric-reinhardt/

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22 août 2017

20e siècle, famille

Pour une fois, le bandeau du roman signé Alice Ferney (excusez du peu) a raison : ce roman est un chef d’oeuvre.
Tout m’a plu : le style à la fois simple mais au vocabulaire recherché (l’auteur explique en fin de volume qu’il s’est servit de certains mots de la langue française tombés en déshérence).
L’histoire ensuite : celle de ce bébé que le grand-père prénomme Charlemagne et qui sera un homme à part, faisant plier tout le village devant lui. Un homme entreprenant et avide de s’élever socialement.
J’ai aimé tous les personnages, car l’auteur ne les dénigre jamais : ses deux frères rustauds et le troisième un peu révolté ; le fils gâté et exact opposé de son père ; la femme sachant reprendre les rênes ; l’associé un peu frileux….
J’ai aimé la conclusion de ce roman : notre rapport avec nos morts ; ce que la vie nous apprend.
Vous l’aurez compris, un coup de coeur.

L’image que je retiendrai :

Celle de la documentation que l’auteur a utilisé, et les explications qu’il donne en fin de volume, notamment sur la venue de Louise Michel dans le bourg.

http://alexmotamots.fr/laffaire-des-vivants-christian-chavassieux/

Pocket

5,30
Conseillé par
19 août 2017

vampire

Je n’aime pas les histoires de vampires, mais il me fallait lire ce classique de la Littérature mondiale (après mon Grand qui l’a lu cette année pour le collège, la honte).
Bien m’en a pris (même si j’ai eu un peu peur au début du roman), car je pensais que toute l’action se déroulait en Transylvanie. Grave erreur !
Je savais pour les colliers d’ail, mais ce ne sont pas de simples chapelets comme on en trouve dans le commerce, que nenni, il faut que ce soient des fleurs d’ail.
J’ignorai également que le Comte avait un certain pouvoir sur les animaux.
Bref, ce fut une belle découverte, même si j’ai regretté le style ampoulé de certains dialogues quand les hommes s’adressent aux femmes (autres temps…)

L’image que je retiendrai :

Celle de l’odeur de l’ail frotté partout dans la chambre. Je n’ose imaginer au petit matin.

http://alexmotamots.fr/dracula-bram-stoker/

Neuf 8,60
Occasion 2,19
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19 août 2017

Indiens d'Amérique

Qu’ils sont inventifs, ces américains blancs, quand il s’agit de plumer son prochain.
En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l’intégration. Sauf que le Président ne tiendra jamais sa promesse, car le territoire cheyenne se trouve sur la route de l’Or.
L’auteur imagine le journal d’une de ces femmes blanches partie pour deux ans auprès d’une tribu indienne.
J’ai aimé la nature omniprésente dans les pages du journal, moins le propos du personnage principal un peu trop manichéen à mon goût, et peu en adéquation avec l’époque du récit.
Même si j’ai trouvé le discours de l’auteur un peu lourd, j’ai aimé découvrir ce pan peu reluisant de l’Histoire de la conquête de l’Ouest.

L’image que je retiendrai :

La cérémonie de mariage, haute en couleurs.

http://alexmotamots.fr/mille-femmes-blanches-jim-fergus/

Neuf 13,80
Occasion 2,19
Conseillé par
19 août 2017

enfance

Il m’a plu, cet enfant qui a perdu sa mère, cet enfant qui a vu son père n’utiliser que ses poings, cet enfant qui part en foret retrouver les mots de sa mère.
Comme souvent, Jeanne Benameur sait faire naître des images et des sensations avec peu de mots choisis. Sans en dire trop, jamais, de façon à nous laisser ressentir son texte.
J’ai aimé suivre l’enfant, mais aussi son père par cette journée particulière, et sa grand-mère. Chacun, à leur façon, trouveront leur voie pour sortir du chagrin.
Plonger dans un roman de cette auteure, c’est passer un moment de lecture hors du temps, dans un monde qui est le notre, mais pas tout à fait non plus. Il s’en dégage une certaine poésie.
Une belle réflexion sur la mort et les êtres disparus qui nous sont chers.


L’image que je retiendrai :

Celle de la jupe rouge délavée de la mère de l’enfant ; et ses bracelets de perles.

http://alexmotamots.fr/lenfant-qui-jeanne-benameur/