Téhéran, 1979. La révolution islamique bat son plein. Le musée d’Art contemporain est
menacé et l'obscurantisme plane sur l'Iran.
Sous la plume de l’autrice, les peintures prennent vie. Elles deviennent synonymes de
liberté, de résistance, de réconfort. Métaphores, allégories et personnifications rythment ce roman et y insufflent beauté et poésie.
Venez découvrir ce Téhéran, cette capitale des contrastes, où mosquées et bars, voiles et mini-jupes coexistaient.

Jérôme Loubry nous plonge dans une cité de pêcheurs à l'abandon qui fut dans le passé une cité prospère où Damien a passé sa plus tendre enfance avec ses meilleurs amis, Oriane et Gustave. Jusqu'à cet été 1995 où surgit un drame qui va l'obliger à tout quitter.
De retour 19 ans plus tard dans cette cité, que va-t-il découvrir ? Il y a ce que l'on nous dit, il y a ce que l'on comprend et puis il y a la vérité, quelle est-elle ?

Un coup de maître pour Jérôme Loubry qui décrit à la perfection la déliquescence et l'atmosphère d'une ville de pêcheurs : ces femmes qui attendent le retour de leurs hommes, ces pêcheurs qui souhaitent un autre avenir à leurs enfants, l'épuisement des fonds marins, les dégazages intempestifs, les marées noires...

Un roman noir, sociétal aussi, extrêmement bien ficelé qui mène le lecteur vers les méandres des relations humaines, les non-dits, les secrets...mais qui décrivent également avec beaucoup de justesse les liens complexes qui peuvent parfois unir un père et un fils.

Que s'est-il réellement passé cet été 1995 ? A vous de le découvrir !

Insinuez-vous dans les sept carnets de Madame Akli, vous y retrouverez ses pensées les plus intimes, ses obsessions, ses folies et son amour inconditionnel
et pesant pour son fils, Erwan.
L'originalité de ce roman est bel et bien liée au schéma narratif que Nina Bouraoui a souhaité intégrer : des paragraphes courts sur les illusions, les espoirs
et même l'ennui que Madame Akli traverse chaque jour, une plongée totale dans l'esprit d'une femme qui cherche à s'intégrer du mieux qu'elle peut.
Mais peut-être aurez-vous en tête la chanson des Rolling stones, " Satisfaction" qui prend tout son sens au fil des pages et qui promet une fin
explosive !

Nous assistons à la descente aux enfers de Jeanne dont la fille Sixtine, 10 ans, a disparu sur une plage de l'Île d'Oléron. Un multirécidiviste présent sur place, connu pour le viol de quatre fillettes va être arrêté. Cependant, jamais le corps de Sixtine ne sera retrouvé. Comment faire alors son deuil ? Dans ce polar vous allez assister au travail de résilience de Jeanne mais aussi à sa recherche de la vérité. Mais n'est elle pas pire ?
Les auteurs traitent le sujet d'enlèvement d'enfant d'une manière inédite et s'attaquent à un sujet rarement abordé dans les polars.
Pour les fans du couple CAMUG, vous retrouverez dans toute cette noirceur, un peu de lumière auprès des personnages de Hervé et Léon.
Ce thriller vous laissera sans voix, il est diablement réussi !
C'est intimiste, noir, cruel, étouffant, ce polar est tout simplement excellent !!!

Après une "Bête au paradis", Cécile Coulon va vous emmener au coeur de la forêt, dans la demeure de Canche Marchère, homme pétri de piété, énigmatique au silence pesant mais au regard perçant. Aimée, sa jeune épouse, va y chercher sa place mais aussi essayer de percer le mystère de la mort d'Aleth, la première épouse de Candre.
On prend plaisir à retrouver l'écriture puissante de Cécile Coulon, la place prédominante de la nature, de cette demeure qui cache bien des secrets et cette solitude que ressent Aimée.
Un roman enveloppant, à la fois inquiétant et apaisant.