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Pourquoi les oiseaux meurent

Victor Pouchet

Finitude

  • Conseillé par (Les Lisières à Villeneuve d'Ascq)
    1 septembre 2017

    Pluie d'oiseaux et tout le monde s'en fiche ?

    Il a plu des oiseaux ! Cette information laisse le narrateur de Pourquoi les oiseaux meurent abasourdi. Ce qui le choque plus encore, c’est que tout le monde s’en fout ! Délaissant son appartement parisien et l’écriture d’une thèse déjà passablement abandonnée, le jeune homme décide de se rendre sur les lieux. Direction Bonsecours, près de Rouen, d’où il est justement originaire. Embarquant à bord d’un bateau de croisière pour troisième âge, il descend la Seine, espérant voir fleurir les indices le long du fleuve… Suivant les maigres pistes obtenues grâce à ses rencontres notre détective progresse lentement, mais il est très loin de se douter qu’il trouvera surtout ce qu’il n’était pas venu chercher !
    Dans ce « rivertrip » tonitruant et bourré d’humour, Victor Pouchet parvient à entraîner le lecteur sur les traces d’un phénomène étonnant et inquiétant. Réalisant la prouesse de citer Frédéric Berthet et Charles H. Fort dans un même ouvrage, il nous invite à prêter un peu plus attention à notre étrange environnement !

    Les éditions Finitude nous offre en cette rentrée un texte percutant et un objet particulièrement soigné, dont la couverture à elle seule mérite bien quelques instants d’observation (la liste du « casting » en dernière page vous laissera d’ailleurs rêveur) !


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    30 août 2017

    Elegance

    Étonnant premier roman qui berce le lecteur d'une grâce poétique et mélancolique douce et sans heurt. Jolie prose narrative pour évoquer la lenteur en général, le désappointement et l'engourdissement du narrateur soudainement éveillé de sa torpeur par une pluie d'oiseaux morts aussi incongrue qu'incompréhensible. Une quête s'amorce, entre intérêt et contemplation le long des Boucles de la Seine, le temps d'une croisière fluviale. Une quête de soi dans les rues rouennaises, les souvenirs d'enfance resurgissent, la figure paternelle n'est plus si loin, la culpabilité réapparaît soudain. C'est beau, c'est lent, c'est élégant.