www.leslibraires.fr

Le Démon de la colline aux loups

Dimitri Rouchon-Borie

Le Tripode

  • Conseillé par (Le Biglemoi)
    27 août 2022

    LE DEMON DE LA COLLINE AUX LOUPS

    Duke est en prison, et c'est avec ses mots, son vocabulaire, qu'il va nous narrer sa terrible histoire.
    Dimitri Rouchon-Borie signe ici sa première œuvre, un roman sombre, brutal, abyssal, qui éclabousse de lumière les recoins les plus sombres de l'humanité.


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    20 août 2022

    Un premier roman sombre et lumineux à la fois...

    Des lignes dures et belles, servies par la langue brut mais poétique d'un homme écorché en quête de lumière. Une langue simple et pure pour dire l'indicible de l'inceste et l'âpreté d'une vie détruite...

    Une œuvre douce-amère éblouissante.

    Alexis


  • Conseillé par (la librairie des Fables)
    22 juillet 2022

    Puissant

    Un homme raconte son enfance. 📚🐺

    Il le fait depuis les barreaux de sa cellule, comme pour se purger enfin de toutes les ténèbres. N'est-il pas déjà trop tard cependant? 📚🐺

    Non, car il respire. Pour le moment. 📚🐺
    Ce combat, il le mène pour lui-même. 📚🐺
    Raconter.📚🐺
    Raconter, ce n'est pas chercher une excuse ou une échappatoire. Ce n'est pas s'évader de prison, se jouer de la vie et gagner enfin comme on aime, comme ça, sans rien y perdre. 📚🐺

    Raconter, c'est prendre conscience d'une lumière en nous qui ne nous quitte pas, aussi faible soit-elle. C'est en prendre soin, la chérir et l'aimer comme personne ne nous a jamais aimé : avec innocence (une innocence retrouvée), avec pureté.📚🐺

    Raconter, c'est montrer que le mal existe et tout ce qui naît de cela lorsque les autres préfèrent détourner les yeux et ne rien voir. 📚🐺

    Depuis une enfance dans une maison de l'horreur face à des maltraitances sans nom jusqu'à la cellule d'une prison, un premier roman violent, brut et poétique. Un livre-oxymore qui vient nous chercher de sa sombre clarté. 📚🐺
    Cela mord le coeur et bouleverse l'esprit. Quelle lumière parvient encore à exister depuis les ténèbres? 📚🐺


  • Conseillé par (Librairie Arborescence)
    20 juillet 2022

    Beau et puissant

    Attention cœur bien accroché indispensable !
    Le narrateur nous raconte dans une langue écorchée comment il a atterri en prison et nous marque à jamais !


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    30 juin 2022

    Une claque !

    Âmes sensibles, s'abstenir.
    Duke souhaite expliquer pourquoi il va mourir en prison. Mais ce qu'il a vécu est de l'ordre de l'indicible. Il doit donc inventer un langage pour y parvenir. C'est avec une narration incroyable et à travers l'écriture qu'il va se raconter.

    L'art de trouver de la lumière à travers l'horreur. Une claque !


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    11 juin 2022

    Une claque !

    Un texte brut, au style épuré, un anti-héros magnifique qui sidère et effraye mais ne laisse pas indifférent, une violence sourde qui fouette le cœur
    Chef d'œuvre magistral !


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    11 juillet 2023

    Saisissant

    L'écriture est presque frénétique, heurtée et crue, celle du narrateur Duke, qui écrit de la prison dans laquelle il est incarcéré et dont il ne sortira plus. Il raconte l'irracontable. Son enfance foudroyée par la violence d'un père et d'une mère. Deux êtres ignobles et veules dont on devine leur trogne rongée par l'alcoolisme, usant leur temps à se molester et à invectiver leurs enfants. Jusqu'au jour où l'horrible se produit et voilà le jeune Duke victime de ses bourreaux. La ligne a été franchie, la justice se saisit de l'affaire. Les parents seront condamnés, les enfants définitivement exclus du giron familial et placés séparément en famille d'accueil. Le narrateur sera bien accueilli par un couple dévoué. Malgré cela, il sait que le mal est là, tapi en lui et qu'il ne pourra jamais s'en défaire, même s'il œuvre en secret pour ne pas sombrer.
    Duke raconte son histoire dans une langue particulière, comme un langage parlé, faisant fi de la syntaxe la plus élémentaire. Comme pour garder une certaine innocence de l'enfance... tout en étant d'une grande lucidité sur ce qu'il adviendra. Ce texte écrit à la manière d'un journal se lit d'une traite, le souffle coupé et dont on ressort étrillé.