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La danse du temps

Anne Tyler

Phébus

  • Conseillé par (Librairie-Papeterie Peiro-Caillaud)
    17 juillet 2019

    Fraîcheur et légèreté après le livre sombre et envoûtant de F. Mélandri ….
    On retrouve les profils féminins qu'Anne Tyler affectionne: des femmes aux contours flous …. Conciliantes jusqu'à l'ennui, elles vivotent au creux d'une vie confortable et bourgeoise offerte par des Princes moins Charmants au fil des ans, et qui osent sans rougir les nommer '' fillettes'' jusqu'à la soixantaine bien mûre. Et elles ne protestent pas. Il est vrai, qu'elles ont presque oublié de grandir, en glissant négligemment sous le riche tapis du salon, études et carrières pour se plier, sans troubler les eaux dormantes, aux désirs des autres....

    Pourtant, les héroïnes d'Anne Tyler sortent un jour de ce long engourdissement, se réveillent et s'ébrouent, surprises par le temps qui leur a complètement échappé: le nid est vide, elles ont même oublié leur rêves …..
    Hésitent encore un peu. Et …. et.... si c'était , aujourd'hui, le premier jour du reste de leur vie ?


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    12 juillet 2019

    Ce n'est pas un rythme endiablé mais plutôt une valse à quatre temps. Quatre moments dans la vie d'une femme. Maida est effacée et subit plus qu'elle ne choisit, jusqu'à l'appel inattendu qui va enfin renverser la tendance... Lumineux et sensible.
    Christelle


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    8 mai 2019

    Willa a toujours mené une existence rangée, conforme à ce qu'on attendait d'elle.
    Mais l'irruption incongrue d'une pseudo belle-fille va bouleverser "gentiment" sa vie...
    Une petite révolution tranquille, à savourer sans retenue.


  • Conseillé par (Le Passage Culturel)
    20 avril 2019

    Coup de coeur du Passage Culturel

    Finesse psychologique de l’auteure, Prix Pulitzer 1989, qui donne une grande profondeur à son personnage principal. Observatrice de sa vie plus qu’actrice, jusqu’à aujourd’hui. Il n’est pas si facile d’aller à l’encontre de ce qui à fait notre vie. Bousculer les codes établis pour se retrouver dans une société patriarcale américaine où les femmes doivent rester à leur place.


  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    15 avril 2019

    Conseillé par Marie-Laure

    L'année dernière, Anne Tyler nous avait séduit avec "Vinegar Girl" (Phébus) qui était la réécriture de "La Mégère apprivoisée" de Shakespeare. Ce roman est plus personnel comme le prouve la note de l'auteure en préambule. Très clairement, elle a prêté ses traits de caractère à l'héroïne principale. Comme Anne Tyler, Willa a hérité de la gentillesse (qui est presqu'une faiblesse) de son père. Sa mère, en revanche, possède un tempérament assez explosif. Anne et Willa ont cette même révélation lorsqu'elles sont petites : "j'avais dans l'idée que la mise en évidence de tels traits de caractère dépendait peut-être aussi des gens avec lesquels nous partagions notre vie. En d'autres termes, si je voulais être patiente, je devais éviter d'épouser une personne qui le soit aussi." Et c'est cette décision qui va déterminer toute la vie de Willa, ses choix et les relations qu'elle entretiendra avec ses proches.

    La première partie du roman découpe la vie de Willa en tranche de dix ans : de son enfance à son premier mariage jusqu'à ses 60 ans. La deuxième partie est assez surprenante et contrairement à la première, le temps est resserré sur quelques semaines. Willa reçoit un coup de téléphone d'une femme qui lui demande de venir à Baltimore (et lorsque l'on connaît Anne Tyler, on sait que cette ville est très significative) pour s'occuper de la fille d'une certaine Denise.

    Qui est Denise? Apparemment, il s'agirait de l'ancienne compagne de son fils. Malgré des liens qui n'existent plus, Willa décide de prendre l'avion pour Baltimore, accompagnée de son second mari qui ne comprend plus rien à sa femme. Sans le savoir, elle va prendre la meilleure décision de sa vie car, pour la première fois, elle va agir selon son envie et ne pas chercher à satisfaire autrui. Un magnifique portrait de femme à la fois tendre et subtil.

    © Page des librairies N°195


  • Conseillé par
    2 juin 2019

    Les chances de sa vie

    Si le dernier roman d’Anne Tyler ne possède ni la profondeur d’« Une bobine de
    fil bleu », ni la causticité de « Vinegar girl », on retrouve avec plaisir
    l’univers et les thèmes chers à la romancière : l’Amérique moyenne, le temps
    qui passe et une certaine mélancolie. « La Danse du temps » est peut-être le
    signe d’une évolution dans l’œuvre prolifique d’Anne Tyler qui, à 77 ans, fait
    toujours la part belle aux « possibilités infinies » de la vie.

    **Une vie conventionnelle**

    **** Le roman est divisé en quatre périodes, autant de jalons dans la vie de
    Willa, née en 1956, et dont le parcours, après une enfance marquée par
    l’instabilité maternelle, est des plus conventionnels.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    22 mai 2019

    Ouf ! Pas mécontente d’avoir terminé. C’était vraiment long.
    C’est l’histoire de Willa. À 11 ans, puis à 20 ans, puis à 40 ans et enfin à 60 ans.
    « La danse du temps », ça aurait pu s’appeler « Des sauts dans le temps »
    Elle n’est pas antipathique Willa. À 11 ans, elle était même assez déterminée.
    Et puis, à 20 ans, elle rencontre son mari, abandonne ses études, fait 2 enfants.
    À 40 ans, son mari meurt. Etc.
    Elle est gentille comme son père. Subit sa vie plus qu’elle ne la choisit.
    Elle n’est pas antipathique, d’accord, mais sa vie est plutôt lassante.
    L’écriture n’a rien d’originale, le style est plutôt plat.
    C’est une vie américaine, que j’oublierai bien vite et qui ne m’a pas apporté grand-chose.