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Conseils de lecture

Le Livre de poche

Neuf 7,90
Occasion 1,75
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Aliénor d’Aquitaine fut l’une des reines les plus influentes de l’Histoire de France et d’Angleterre. De France, parce que cette jeune fille sensuelle et cultivée épouse en 1137 Louis VII. D’Angleterre ensuite car, deux mois après l’annulation de son mariage avec ce roi bigot et empesé, elle lie son destin et ses terres au fougueux Henri II Plantagenêt. C’est par la voix du fils préféré, le très charismatique Richard Cœur de Lion, que cette femme forte et ambitieuse prend vie sous nos yeux et soulève trois de ses fils contre leur père Henri dans cette période appelée la Révolte qui la conduira à quinze années de captivité. Comme dans Le Roi disait que j’étais diable (où il est question du couple fort mal assorti Louis/Aliénor) Clara Dupont-Monod fait palpiter dans ces pages exaltantes l’amour d’une mère (pourtant froide et distante) pour son fils.


Neuf 18,50
Occasion 6,50
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Aliénor d’Aquitaine fut l’une des reines les plus influentes de l’Histoire de France et d’Angleterre. De France, parce que cette jeune fille sensuelle et cultivée épouse en 1137 Louis VII. D’Angleterre ensuite car, deux mois après l’annulation de son mariage avec ce roi bigot et empesé, elle lie son destin et ses terres au fougueux Henri II Plantagenêt. C’est par la voix du fils préféré, le très charismatique Richard Cœur de Lion, que cette femme forte et ambitieuse prend vie sous nos yeux et soulève trois de ses fils contre leur père Henri dans cette période appelée la Révolte qui la conduira à quinze années de captivité. Comme dans Le Roi disait que j’étais diable (où il est question du couple fort mal assorti Louis/Aliénor) Clara Dupont-Monod fait palpiter dans ces pages exaltantes l’amour d’une mère (pourtant froide et distante) pour son fils.


Neuf 21,80
Occasion 6,00
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

Hiver 1956. François Sandre, un jeune parisien de 22 ans qui croque la vie à pleines dents, est victime d'un accident très grave qui le laisse amputé des deux bras. Sa relation au corps, au quotidien, aux autres va être complètement modifiée et il va falloir déployer une détermination sans faille et des trésors d'ingéniosité pour reconquérir le monde. C'est la natation qui le révèlera et le relèvera. François est un mutant magnifique, identique à cette murène aperçue dans un aquarium, à la fois monstrueuse et pleine de grâce. Un texte profondément humain.


Le nouvel Attila

18,00
Conseillé par (le Carnet à spirales)
1 novembre 2019

On dit des Adelphe que ce sont des amis fidèles, aussi qu'ils sont émotifs et sentimentaux. Cet Adelphe là réunit tous ces critères. Tranquille pasteur d'une petite bourgade française, il reçoit un jour des mains de Gabrielle, une de ses paroissiennes, le prix Goncourt de l'année en cours (1920) écrit par un certain Ernest Pérochon et intitulé Nêne. La lecture de l'oeuvre qui déroule l'histoire d'une domestique, tout entière dévouée à sa tâche et enfermée par les autres dans cette seule condition, ébranle Adelphe, à tel point qu'il commence à remettre en question ses maigres et naïves connaissances des femmes, de leur coeur et de leurs aspirations. A commencer par la bonne, Blanche, qu'il considère d'un oeil neuf, qui sera elle même bouleversée et transfigurée par le destin tragique de Nêne, et la paroissienne Gabrielle, belle, cultivée, farouchement indépendante, qui ouvre une faille dans l'esprit, le coeur et la chair tendres d'Adelphe.
La beauté du roman tient autant à l'histoire d'Adelphe et des autres villageois, qui vont voir le rythme de leur vie changer à la seule lecture d'un roman, qu'à Adelphe lui-même, tant sa générosité, sa propension à la tolérance, son ouverture d'esprit, sa capacité à se juger lui-même nous le rendent attachant et tellement tangible. Isabelle Flaten, par le biais d'une oeuvre avant-gardiste tombée dans l'oubli à laquelle elle redonne vie, fait l'éloge de la littérature, cette littérature qui ouvre les yeux et libère l'esprit. Elle livre un texte délicieusement et subtilement féministe, terriblement actuel dont le personnage central, étonnamment, est ce bonhomme, cet homme bon, qui découvre le sens du mot émancipation.
Adelphe fait partie de ces petits bijoux littéraires, au charme désuet, serti de mots choisis et enchâssé d'un style fort et délicat à la fois que l'on se doit d'avoir toujours dans sa bibliothèque, à portée de main pour espérer qu'une "existence servile comme celle de Nêne ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir".


Neuf 18,00
Occasion 3,99
Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
1 novembre 2019

UN JUIF PEUT-IL OUBLIER DE SE SENTIR JUIF?

SANTIAGO H. AMIGORENA: le Ghetto intérieur: P.O.L.

Vicente, juif polonais est parti de son pays pour s'exiler en Argentine, s'est marié, a 3 enfants, 2 bons amis exilés eux aussi mais lui, a laissé sa mère et son frère à Varsovie. Et en 1940, les nazis instituent le ghetto juif à Varsovie. Il a de moins en moins de nouvelles de sa mère et depuisla dernière lettre recue en 1941, il s'enferme dans un silence insoutenable, son "ghetto intérieur". Il ne peut pas mettre au-dessus de lui d'avoir laissé sa mère dans cette galère . Une évocation de la Shoah sous un angle romanesque nouveau. Il tente de répondre à "qu'est-ce qu'être juif? Et doit-on se sentir juif?".