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Pose les enjeux d'une vraie gauche européenne : pour J. Généreux, la nouvelle gauche ne pourra surgir que de la pensée et de l'action d'outsiders, une nouvelle génération politique réconciliant fidélité et modernité et proposant un chemin crédible menant à une société plus juste et pleinement démocratique.


essais de républicanisme appliqué

Ère

Le républicanisme est une théorie politique dont l'histoire a été mise en lumière depuis les années 1970, grâce aux travaux d'historiens comme J. Pocock ou Q. Skinner. Philip Pettit, philosophe irlandais qui enseigne aujourd'hui à Princeton, a proposé une version contemporaine de cette théorie en 1997 dans Républicanisme. Une Théorie de la liberté et du gouvernement (trad. 2004). Le cœur du républicanisme, nous dit-il, est l'idéal de liberté comme non-domination. Selon cet idéal, la liberté n'est pas principalement définie par une absence d'obstacles ou d'interférences (à la manière de la liberté libérale), mais par une absence de domination : cette liberté renvoie non pas d'abord à ce qu'un individu peut faire de lui-même et de ses biens, mais plutôt à la qualité des relations qu'il peut nouer avec d'autres individus. La République et ses démons est une tentative d'appliquer ce cadre théorique à quelques débats récents qui ont réveillé un républicanisme français dont les élans universalistes paraissent parfois très provinciaux.


Une théorie de la liberté et du gouvernement

Gallimard

Le républicanisme n'est pas français. Inventé par la cité libre grecque, nourri par les cités-États libres de l'Italie de la Renaissance ou la république de Hollande du XVII
Philip Pettit est professeur de philosophie politique et morale à l'Université Princeton.


essais de métaphysique sociale et de méthodologie

Presses universitaires de France

15,50

À quoi servent les explications du comportement humain qui nous présentent comme des êtres rationnels animés par des motifs égoïstes, si, en réalité, nous agissons la plupart du temps conformément à des motifs qui ne le sont pas ?

À quoi servent les explications fonctionnalistes des institutions humaines qui les présentent comme ayant été retenues au cours de l'histoire de nos sociétés en raison de leurs avantages adaptatifs, si, en réalité, il n'existe aucune histoire documentée des mécanismes de sélection de ces institutions ?

Pourquoi les sciences sociales continuent-elles de parler de groupes sociaux dotés d'une personnalité et d'intentions propres, dont l'existence transcende celle des individus qui les composent, alors qu'elles nous disent en même temps que les individus sont les seuls êtres réellement existants ?

C'est à ces questions et à quelques autres que Philip Pettit, l'un des représentants les plus en vue de la philosophie analytique contemporaine, propose des réponses fortes et originales. Il montre comment il est possible de donner un sens raisonnable aux principales méthodes d'explication en sciences sociales : fonctionnalisme, théorie de l'agent rationnel, explications structurelles. Il justifie une métaphysique sociale holiste qui admet l'existence de groupes sociaux mais respecte néanmoins l'individualisme. On comprend mieux alors comment la philosophie des sciences sociales peut contribuer de façon incisive aux progrès de la recherche dans ces disciplines.