Shuggie Bain

Dans le Glasgow des années Thatcher, la misère et la noirceur nourrissent le quotidien.
Ce lourd premier roman est l'histoire d'un jeune garçon un peu trop délicat et c'est également l'histoire d'une déchéance. Celle d'une femme qui noie ses rêves de vie meilleure dans l'alcool. Mais ce que vous retiendrez avant tout en lisant ce livre c'est l'histoire de cet amour indestructible d'un fils prêt à sacrifier son enfance pour sauver sa mère.

Un roman dur, sordide et pourtant beau.

Delphine.

Shuggie Bain vit avec sa mère qui boit, fume et se fait maltraiter par tous les hommes qu'elle rencontre. Ils habitent dans la ville ouvrière de Glasgow pendant les années Thatcher. Shuggie souhaite sortir de cette pauvreté, toxicomanie et violence. L'auteur s'est inspiré de son enfance en Écosse quand il est un jeune fils solitaire avec une mère alcoolique.
Remarquable et profond roman sur une relation entre un enfant et son parent dans cette Écosse miséreuse des années 80.

Un roman autobiographique au cœur de l'époque thatchérienne dans une Ecosse ravagée par la misère et le chômage. Dur, noir et terrible mais porté et éclairé par l'amour inconditionnel d'un enfant pour sa mère, alcoolique. Ecriture poignante, parfois crue dans son réalisme, mais bouleversante dans son approche des sentiments. Shuggie Bain m'a laissé INCONSOLABLE !

D'une écriture sans fard, D. Stuart dépeint un monde gangréné par le chômage et la misère. C'est aussi l'histoire d'un amour filial. Un amour si fort que rien n'est impossible, même sauver ce qui ne peut l'être.
Un grand et beau premier roman.

Un premier roman bouleversant, déchirant, édifiant, nous montrant la fracture sociale de Glasgow dans les années 80. Une ode à l'amour et à la soif de liberté mais aussi un témoignage de la barbarie humaine et des ravages de l'alcool.
Adoptez Shuggie !

Roman coup de poing qui raconte l’histoire de Shuggie, gamin de Glasgow et des années 80 de M. Thatcher. Un père absent, une mère désespérée, alcoolique et cabossée par la vie. Jamais misérabiliste et à la manière d’un grand film de Ken Loach. Immense coup de cœur pour "Shuggie Bain", premier roman déchirant, flamboyant et d’une grâce infinie. Génial !

Roman coup de poing qui raconte l’histoire de Shuggie, gamin de Glasgow et des années 80 de M. Thatcher. Un père absent, une mère désespérée, alcoolique et cabossée par la vie. Jamais misérabiliste et à la manière d’un grand film de Ken Loach. Immense coup de cœur pour "Shuggie Bain", premier roman déchirant, flamboyant et d’une grâce infinie. Génial !

Dans l’Écosse des années 80, le jeune Shoggie Bain se bat pour sauver sa mère, prise dans un étau de pauvreté.

Thomas

Shuggie Bain raconte le destin de ce petit garçon écossais des années quatre vingt, fils de mineurs, touché de plein fouet par la misère, la pauvreté, le chômage et l'alcool.
Au milieu de cette noirceur quotidienne Shuggie garde l'espoir de sauver sa mère de sa dépendance à la boisson. Cette mère il l'aime comme un fou et du haut de ses 11 ans il reste persuadé que son amour pour elle suffira. Il va s'en dire que ses espoirs seront déçus. Shuggie est un héros du quotidien, touchant et authentique jusqu'au bout des ongles.
Dans ce milieu pas de place pour la triche ni pour les chichis. Tout est brut de décoffrage et c'est probablement ce qui fait la force de ce récit.
Un premier roman qui coupe le souffle, qui terrasse et qui touche le lecteur en plein cœur. L'auteur dépeint avec brio la cruauté d'un monde sans limite.
Poignant, lumineux, grandiose!

Shuggie Bain est le fils cadet d'Agnès Bain. Un fils trop tendre, un peu efféminé qui grandit dans les quartiers miséreux de Glasgow dans les années 80 et il assiste à la lente destruction de sa mère.
Un roman sombre et parfois lumineux sur l'amour absolu d'un fils pour sa mère.

Shuggie Bain est un livre à ne pas manquer en cette rentrée littéraire.
Formidable récit, il évoque l'enfance de Shuggie, petit dernier d'une famille pauvre de Glasgow. Mais il évoque surtout l'amour d'un petit garçon pour sa mère prise dans les méandres de la pauvreté et de la boisson.
Un portrait de l'Ecosse des années 80, qui rappelle Ken Loach et Raymond Depardon.

Un récit sensible, émouvant !

Mila

Roman poignant et bouleversant, à lire !

Ce déchirant roman se passe à Glasgow dans les années 80 sous le règne de Margaret Thatcher et relate l'histoire d'un fils trop tendre pour le quartier où il est né. Sa mère, Agnès Bain, après avoir rêvé d'une maison bien à elle, d'un jardin et d'un homme qui l'aime, va être abandonnée par son dernier époux et tomber chaque soir dans les bras réconfortants de la bière. Un membre de sa famille, Shuggie, ne l'abandonnera pas. Alors il espère qu'elle surmonte son amour pour l'alcool et se rappelle qu'elle l'aime plus que ses canettes, que le liquide ambré qui coule dans ses veines à toute heure.
L'auteur met du sien dans ce premier roman, se livre sans doute, et signe un récit bouleversant et superbe.

Le Glasgow des années 1980
Agnès Bain est une belle femme au charme certain. Mais Agnès Bain porte au fond d’elle les souffrances d’une enfance aux vapeurs de whisky. Face à ses rêves jamais éclos, la bière va s’inviter tout naturellement dans sa vie de tous les jours. En même temps, cette addiction va l’isoler de façon inexorable des siens, des gens du quartier, du monde du travail, la laissant dans une solitude sirupeuse, une solitude déshabillée de toute compromission.
L’auteur, Douglas Stuart, dans une écriture à la fois délicate et crue, nous décrit un univers froid comme une canette, et en même temps nous fait vivre l’amour et la tristesse du dernier fils d’Agnès, Shuggie, qui s’est juré de rester avec elle pour tenter de la protéger d’elle-même et des autres.
Une existence où chaque personnage ne croit pas au lendemain, une existence qui ne peut dévier quoiqu’on en pense, quoiqu’on espère !